[Joué] M • Jötunn • Kalfr Surtsson, prince régent

Jarnsaxa Surtdottir Jeune, il admirait sa sœur aînée. Et malgré les préférences de leur géniteur, il n'a jamais cessé de l'admirer. Quand bien même Kalfr se considère plus apte à prendre le trône... En dehors des questions politiques, il est vrai que les deux s'entendent particulièrement bien. Leurs divergences d'opinions les éloignent de l'esprit juvénile qu'ils avaient, cette complicité naissante que leur père a tuée dans l'œuf et qui revient dès qu'ils sont coupés du reste. Les apparences montrent Saxa et Kalfr comme deux adversaires de taille. Semblables et opposés à la fois.

Eyhil Surtsson La réputation d'Eyhil est un fléau, une honte pour le nom Surtsson ! Et en même temps, qu'est-ce que Kalfr ferait s'il n'avait pas son petit frère déjanté pour se détendre et se vider l'esprit ? Ils ont l'air d'être en bonne entente, mais en réalité, une guerre froide entache leur apparente complicité (malgré tout sincère). Kalfr se permet souvent de faire la morale à son cadet. Qu'il se ressaisisse et agisse en prince s'il veut prétendre au trône ! Qu'il masque ses déviances et ses débordements excentriques pour ne pas faire honte à leur famille ! Une ambivalence qui exaspère Eyhil. Le plus souvent, ce dernier réplique en faisant pire. Faire bouillir de colère son aîné est un plaisir qu'il ne saurait bouder !

Vanhylde Surtdottir "Pour son bien". Kalfr insiste sur le secret de sa nature, pour son bien. Il faisait surveiller ses moindres déplacements avant qu'ils ne deviennent régents. Ce n'est pas par de mauvaises intentions, Vanhylde le voit bien. Il ne peut lui mentir sur ça. Mais son côté protecteur l'étouffe de trop et elle enrage qu'il ne puisse pas la considérer comme une femme, comme son égal. Certes, elle est très jeune comparé au reste de la famille, mais Vanhylde est fatiguée de cette attention. Si au début cela la rassurer, au fil des années, cela l'inquiète. Il a conscience de la lourdeur qu'il lui inflige, mais Kalfr est sincèrement attaché à sa petite sœur. Elle ne devrait pas avoir à concourir pour le trône et devrait se contenter de rester en retrait. De conseiller le Surtsson qui héritera du pouvoir. Ses dons sont trop précieux... Pour cela, il ne veut entendre raison ni lâcher l'emprise qu'il a sur elle. Même si pour cela, Vanhylde vient à le détester. Peut-être serait-il moins sur le dos de sa sœur s'il parvenait à rallier une autre völva à sa cause. En tout cas, c'est un pari que Vanhylde est capable de faire.

Thorgest Leifson Régent de la défense et Hird sont fatalement amenés à travailler en étroite collaboration. Une équipe qui fonctionne très bien ! Ils sont généralement sur la même longueur d'ondes. Seules leurs façons d'agir différent, mais leurs intentions sont les mêmes. La transparence de Thorgest donne une confiance à Kalfr qui laisse le hird agir selon sa volonté sur des questions générales. Il n'y a qu'à des situations particulières que le régent réclame des comptes à son ami. Notamment, pour la question des prisonniers considérés "politiques". Comme c'est le cas pour la völva Inleif par exemple.

Inleif Ce serait mentir que de dire qu'il ne prend pas plaisir à assister aux séances de questions infligées avec violence à la völva. De temps en temps, il se salit même les mains. Son regard cruel n'échappe à personne. Inleif le subit avec l'espoir qu'elle parviendra à retarder l'échéance où il lui sera impossible de ne pas répondre à ses questions. D'abord en proie au mutisme, puis affaiblie, Kalfr prend son temps et finit par obtenir les réponses qu'il souhaite. Pour l'heure, son intérêt est de la maintenir en vie. Elle sert clairement d'appât pour attirer Yrsa, la cheffe des Valkyries. Kalfr est sûr qu'il a la possibilité d'asservir Inleif, par chantage ou par torture, pour la convertir à son service. Qu'elle devienne sa völva personnelle.